Le poids figure parmi les préoccupations les plus courantes des femmes ou des hommes, surtout vers l’âge adulte ou jeune adulte. Cela peut même devenir une obsession. Dans ce cas, le désir de perdre des kilos devient le problème, pas le poids en lui-même. Pour éviter de tomber dans ce cercle vicieux, il est important de comprendre que les émotions ont leur mot à dire sur la balance.
Le stress fait manger trop ou pas du tout
On ne le remarque peut-être pas toujours, mais ce que l’on ressent dicte parfois ce que l’on fait. L’être humain a tendance à camoufler ou à fuir ses émotions. En outre, inculqué depuis l’enfance, l’alimentation est devenue source de réconfort lors des périodes difficiles. C’est dû à la fois où les parents offraient à leurs enfants des gâteaux ou des bonbons pour se sentir mieux ou comme récompense.
Par ailleurs, le stress change l’appétit. Pour certains, cela pousse à manger sans arrêt pour remplir un vide intérieur ; pour d’autres, cela diminue voire supprime leur envie de manger. Il est important d’être conscient de ce que l’on mange. Pour se faire, éviter les écrans pendant les repas et bien se concentrer et prendre plaisir à manger.
Il n’est pas question de contrôler les émotions, mais de les accepter pour pouvoir bien vivre avec. Ainsi, l’on ne recherchera plus à soulager tels maux en mangeant sans arrêt au risque de déplaire à la balance. L’acceptation de soi et de ce que l’on peut ressentir est la clé d’une perte de poids efficace et saine.
Faire la paix avec soi-même
Il arrive que les activités physiques et les régimes alimentaires ne semblent pas faire effet sur le nombre qu’affiche la balance. En effet, la paix intérieure est indispensable. Il est inutile de s’en vouloir et de se culpabiliser après une coupe de glace ou un morceau de gâteau. Inutile de se regarder dans le miroir et déprimer, car on ne fait pas du 36.
A long terme et trop fréquent, cette attitude libère une hormone, responsable de la prise de poids facile. Les femmes en sont les plus touchées. Cette hormone fait stocker des gras facilement sur le ventre ou les cuisses. En outre, elles ralentissent le métabolisme, rendant la dépense de calorie lente. Par conséquent, on tombe dans un cercle vicieux.
Réapprendre à manger
Cela peut sonner cliché, mais il est important de réajuster la relation avec les aliments. Effectivement, la nourriture doit être considérée comme telle, c’est-à-dire pour se nourrir. En aucun cas, doit-elle faire l’objet de récompense ou de punition. Cela se fait dès la petite enfance. Les parents devraient éviter de consoler leur enfant avec de la nourriture, car cela affectera leur comportement une fois adulte.
En outre, il faut être conscient que parfois les désirs de manger des sucreries ne sont qu’émotionnelles. Il faut apprendre à faire la différence entre caprices des papilles et besoin vital de se nourrir. Eviter surtout de grignoter. A la place, boire de l’eau peut surprendre l’envie de manger. Il est primordial de savoir lâcher prise sur les balances et profiter du miracle que cela peut faire.